Vous vous demandez si la ménopause de l’homme existe vraiment 🤔 ? Vous ressentez peut-être une fatigue inhabituelle, une baisse de libido ou un moral en dents de scie… et vous cherchez une explication claire. L’andropause, c’est une baisse progressive de la testostérone qui touche une partie des hommes et qui peut transformer le quotidien. Environ 10 à 20 % des hommes après 50 ans présentent des symptômes significatifs. Bonne nouvelle : ce n’est ni automatique, ni irréversible.
Je vous guide ici pour comprendre ce phénomène et retrouver une vie plus sereine. Vous allez voir : ce que vous traversez est fréquent, compréhensible, et surtout… des solutions existent 💪.
À retenir
– L’andropause = baisse progressive de testostérone.
– Tous les hommes ne sont pas concernés.
– Fertilité et sexualité ne disparaissent pas.
– Des traitements simples et efficaces existent.
Andropause ou “ménopause masculine” : définition et réalité médicale
On parle souvent de ménopause masculine pour désigner les changements hormonaux de l’homme. En réalité, ce terme est impropre. Chez la femme, la ménopause signifie un arrêt brutal et définitif de la production hormonale. Chez l’homme, rien de tel. Le processus est lent, progressif, et la fertilité reste présente. Vous n’êtes donc pas en “panne” d’hormones, mais face à une évolution naturelle du corps.
Le terme médical exact est le DALA (Déficit Androgénique Lié à l’Âge). On parle aussi d’hypogonadisme tardif. Concrètement, la production de testostérone diminue petit à petit. Mais cette baisse ne provoque des symptômes que chez une minorité des hommes.
Selon les données européennes, seuls 2 % des hommes de 40 à 79 ans présentent un déficit hormonal marqué associé à des symptômes importants. Cette proportion monte légèrement après 70 ans, sans jamais atteindre le caractère systématique de la ménopause féminine.
Définition simple : l’andropause est une diminution progressive de la testostérone observée avec l’âge, pouvant entraîner fatigue, baisse du désir, troubles érectiles, prise de poids ou variations d’humeur.
Voici quelques chiffres clés pour vous situer 👇
| Âge | Prévalence andropause | Commentaire |
|---|---|---|
| 50 ans | 5 % | Symptômes encore rares |
| 60 ans | 10 % | Baisse hormonale plus marquée |
| 70 ans | 15 % | Symptômes plus fréquents |
| 80 ans | 26 % | Un homme sur quatre environ concerné |
Je vous rassure : l’andropause n’est pas une fatalité. Chaque homme évolue différemment, et une prise en charge précoce améliore nettement le quotidien.
Andropause vs ménopause : quelles sont les vraies différences ?
On compare souvent l’andropause à la ménopause. Pourtant, ce sont deux phénomènes très différents. Je vous l’explique ici de façon simple pour lever toute confusion 😊.
Chez la femme, les hormones chutent brutalement en quelques mois. L’ovulation s’arrête et la fertilité disparaît. Chez l’homme, les choses sont plus subtiles. La testostérone baisse lentement. La fertilité reste présente, même si elle diminue avec l’âge.
Cette différence change tout : l’andropause n’est pas un passage “obligatoire”. Elle ne touche qu’une partie des hommes et son intensité varie beaucoup d’une personne à l’autre.
| Critère | Andropause | Ménopause |
|---|---|---|
| Vitesse d’apparition | Progressive sur 10-20 ans | Rapide (1-2 ans) |
| Personnes concernées | 10 à 30 % des hommes | 100 % des femmes |
| Fertilité | Diminue mais persiste | Arrêt total |
| Production hormonale | Baisse partielle testostérone | Arrêt œstrogènes et progestérone |
| Âge typique | 45-80 ans (variable) | 45-55 ans (prévisible) |
| Symptômes possibles | Fatigue, libido, humeur, sommeil | Bouffées de chaleur, règles, sommeil |
| Traitement | Testostérone si déficit confirmé | THM selon symptômes |
Malgré ces différences, hommes et femmes peuvent partager des difficultés : sommeil perturbé, variations d’humeur, baisse d’énergie, troubles sexuels ou prise de poids. C’est pourquoi tant de couples vivent cette période ensemble ❤️.
Testostérone et vieillissement : comprendre le mécanisme
Pour comprendre l’andropause, il faut comprendre la testostérone
La testostérone est produite par vos testicules, grâce aux cellules de Leydig. Elle atteint son maximum vers 20 ans, puis commence à diminuer dès 30 ans, très lentement. En moyenne, la baisse est de 1 à 2 % par an. Au début, on ne ressent rien. Puis, avec le cumul des années, les effets apparaissent.
Avec l’âge, deux phénomènes se produisent :
- Les testicules réagissent moins à l’hormone LH, qui normalement stimule la production de testostérone.
- Une protéine appelée SHBG augmente. Elle capture la testostérone, ce qui réduit la part réellement active dans votre corps.
C’est cette baisse de testostérone “libre” qui provoque les symptômes : fatigue, baisse du désir, libido moins vive, perte musculaire, baisse de motivation… Vous n’êtes pas “faible”. C’est un mécanisme biologique.
| Paramètre | Valeur normale | Valeur associée à l’andropause |
|---|---|---|
| Testostérone totale | > 3,5 ng/mL | < 3,5 ng/mL |
| Testostérone biodisponible | > 0,8 ng/mL | < 0,8 ng/mL |
| SHBG | Variable | Souvent élevée |
Âge et andropause : quand apparaissent les premiers signes ?
L’âge est la question que vous me posez le plus souvent : “À quel moment ça commence ?” La vérité, c’est que tout dépend de vous, de votre hygiène de vie, de vos antécédents, de votre poids, de vos habitudes… et de votre génétique.
Voici une vision claire pour vous situer 👇
| Âge | Probabilité de symptômes | Commentaire |
|---|---|---|
| 45-50 ans | Faible | Andropause précoce possible si surpoids ou stress intense |
| 50-60 ans | 5 à 10 % | Début des premiers symptômes |
| 60-70 ans | 10 à 15 % | Période la plus fréquente |
| 70-80 ans | 15 à 26 % | Prévalence maximale |
Une andropause peut aussi survenir plus tôt, dès 30-40 ans. On parle alors d’andropause précoce. Elle est souvent liée à des facteurs aggravants : surpoids, alcool, maladies métaboliques, stress chronique, apnée du sommeil.
Important : ce n’est pas l’âge seul qui fait le diagnostic, mais l’association symptômes + dosages hormonaux.
Les 15 symptômes de l’andropause à connaître
Les symptômes de l’andropause varient beaucoup d’un homme à l’autre. Certains en ressentent un seul, d’autres en cumulent plusieurs. Pour vous aider à vous situer, voici les 15 manifestations les plus courantes, regroupées par catégorie 😊.
1. Troubles sexuels et reproductifs
- Baisse de la libido : envie sexuelle moins présente.
- Dysfonction érectile : difficulté à obtenir ou maintenir une érection.
- Rigidité moindre des érections : érections moins fermes.
- Orgasmes moins intenses : plaisir diminué.
- Éjaculation moins puissante : sensation d’énergie sexuelle réduite.
- Diminution du volume testiculaire : changements physiques progressifs.
2. Troubles vasomoteurs
- Bouffées de chaleur : vous avez chaud sans raison.
- Sueurs nocturnes : transpiration la nuit, réveils inconfortables.
- Problèmes de sommeil : difficultés d’endormissement, réveils répétés.
3. Troubles physiques
- Fatigue chronique : énergie en baisse, même après repos.
- Perte de masse musculaire : force réduite.
- Prise de poids abdominale : surtout autour de la taille.
- Diminution densité osseuse : risque ostéoporose accru.
- Diminution pilosité : barbe et poils moins denses.
- Gynécomastie : augmentation du volume des seins.
4. Troubles psychologiques et cognitifs
- Irritabilité : réactions plus vives que d’habitude.
- Humeur dépressive : perte de joie de vivre.
- Problèmes de concentration : mémoire moins fiable.
- Baisse de motivation : difficultés à se lancer.
- Perte de confiance : tendance au doute, retrait social.
Quand s’inquiéter ?
Si ces symptômes durent plus de trois mois ou affectent votre couple, votre travail ou votre moral, parlez-en à un médecin. Une solution existe pour chaque situation 👍.
Auto-évaluation : le questionnaire ADAM en français (test andropause)
Le questionnaire ADAM est l’outil le plus utilisé par les médecins pour repérer un déficit androgénique. Répondez simplement par “oui” ou “non”. Pas de piège, soyez honnête avec vous-même 😉.
- Avez-vous une baisse du désir sexuel ?
- Ressentez-vous un manque d’énergie ?
- Avez-vous perdu de la force ou de l’endurance ?
- Avez-vous perdu de la taille en vieillissant ?
- Votre joie de vivre a-t-elle diminué ?
- Êtes-vous plus triste ou irritable ?
- Vos érections sont-elles moins fortes ?
- Avez-vous une baisse récente de vos performances ?
- Vous endormez-vous après le dîner ?
- Votre performance au travail s’est-elle détériorée ?
| Résultat | Interprétation | Recommandation |
|---|---|---|
| ≥ 3 réponses “oui” | Suspicion d’andropause | Consultation recommandée |
| “Oui” aux questions 1 et 7 | Probabilité élevée | Consultation nécessaire |
| < 3 réponses “oui” | Peu probable | Surveiller si symptômes gênants |
Causes et facteurs de risque de l’andropause
La cause principale : le vieillissement naturel
Avec l’âge, vos cellules de Leydig deviennent moins réactives. Elles répondent moins bien à l’hormone LH, qui normalement stimule la production de testostérone. En parallèle, la protéine SHBG augmente et capture une plus grande partie de la testostérone. Résultat : la quantité réellement active chute 📉.
La baisse est progressive : en moyenne 1 à 2 % par an dès la trentaine. Ce processus est normal, variable d’un homme à l’autre, et totalement indépendant de votre volonté.
Les facteurs de risque aggravants
Certains facteurs accélèrent la baisse hormonale. Les connaître, c’est déjà reprendre le contrôle 💪.
1. Mode de vie
- Surpoids : surtout abdominal, transforme la testostérone en œstrogènes.
- Sédentarité : moins de mouvement = moins de production hormonale.
- Alcool : toxique pour les testicules.
- Tabac : pire ennemi de la circulation et de la fonction testiculaire.
- Stress : augmente le cortisol, qui bloque la testostérone.
- Manque de sommeil : < 6 h/nuit = testostérone en chute.
- Alimentation pauvre : carences en zinc, D, oméga-3.
2. Pathologies associées
- Diabète type 2
- Hypertension
- Maladies cardiovasculaires
- Syndrome métabolique
- Cancer (ou traitements anticancéreux)
- VIH
- Lupus
- Hémochromatose
- Hypothyroïdie / hyperthyroïdie
- Insuffisance rénale ou hépatique
- Oreillons à l’âge adulte
3. Médicaments
- Opioïdes
- Corticoïdes
- Antiépileptiques
- Traitements prostate
- Certains antifongiques
- Antidépresseurs (certains profils)
4. Traumatismes et chirurgies
- Traumatismes testiculaires
- Torsion testiculaire
- Orchidectomie
- Radiothérapie pelvienne
| Facteur | Impact | Modifiable ? |
|---|---|---|
| Surpoids abdominal | Élevé | Oui |
| Sédentarité | Élevé | Oui |
| Âge | Moyen | Non |
| Maladies chroniques | Variable | Parfois |
Diagnostic de l’andropause : examens et dosages hormonaux
La consultation médicale : andrologue ou urologue ?
Si vous présentez plusieurs symptômes depuis plus de trois mois, il est temps d’en parler. Vous n’êtes pas seul, et consulter n’est pas un signe de faiblesse. C’est un acte de santé 💪.
Vous pouvez d’abord voir votre médecin généraliste. Il réalise un premier bilan et vous oriente vers un andrologue ou un urologue si besoin. La consultation se déroule en plusieurs étapes simples :
- Entretien : description de vos symptômes, depuis quand ils ont commencé et comment ils impactent votre vie.
- Questionnaire ADAM : rapide à compléter.
- Antécédents médicaux : maladies, chirurgies, traitements.
- Habitudes de vie : sommeil, alimentation, activité, stress.
- Examen clinique : palpation testicules, mesure IMC, tour de taille, parfois toucher rectal.
Astuce : notez vos symptômes sur 15 jours avant le rendez-vous. Vous serez plus précis et gagnerez du temps.
Les analyses sanguines : dosages hormonaux essentiels
Pour diagnostiquer une andropause, une prise de sang est indispensable. Elle doit être faite le matin entre 8 h et 10 h, à jeun, car la testostérone est plus élevée à ce moment-là.
Voici les valeurs analysées :
| Hormone | Valeur normale | Valeur andropause | Interprétation |
|---|---|---|---|
| Testostérone totale | > 3,5 ng/mL | < 3,5 ng/mL | Déficit possible |
| Testostérone biodisponible | > 0,8 ng/mL | < 0,8 ng/mL | Déficit significatif |
| SHBG | Variable | Souvent élevée | Diminue testostérone active |
| LH | Normale | Élevée | Testicules moins réactifs |
| FSH | Normale | Variable | Contrôle spermatogenèse |
| Prolactine | Normale | Élevée | Peut bloquer testostérone |
| TSH | Normale | Élevée ou basse | Dépister trouble thyroïde |
Pour confirmer le diagnostic, deux dosages espacés de 2 à 4 semaines sont nécessaires. La testostérone varie naturellement, donc un seul test ne suffit pas.
Examens complémentaires avant traitement
Avant de commencer un traitement hormonal, le médecin doit vérifier qu’il n’existe aucune contre-indication.
- PSA : dépistage cancer prostate.
- Toucher rectal : vérifier taille et texture de la prostate.
- NFS : dépister polyglobulie.
- Bilan lipidique : cholestérol et triglycérides.
- Glycémie + HbA1c : dépister diabète.
- Bilan hépatique : vérifie la fonction du foie.
- Bilan rénal : fonction des reins.
- Ostéodensitométrie : si risque ostéoporose.
- Polysomnographie : si suspicion d’apnée du sommeil.
Contre-indications majeures : cancer prostate actif, cancer du sein, polyglobulie, thrombose récente, apnée du sommeil sévère non traitée.
Traitements de l’andropause : hormonothérapie et alternatives
Le traitement hormonal substitutif (THS) : principe et formes
Si votre testostérone est basse et vos symptômes importants, le traitement hormonal substitutif peut transformer votre vie. Il s’agit d’apporter une testostérone bioidentique pour retrouver des niveaux physiologiques. Rien de “dopant”, rien d’artificiel. Juste ce dont votre corps manque.
Voici les principales formes :
| Forme | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| Gel (Androgel®, Testogel®) | Taux stable, facile à appliquer | Risque de transfert par contact, non remboursé |
| Patch | Libération régulière, simple | Irritation cutanée |
| Injection (énanthate ou undécanoate) | Très efficace, peu fréquent | Pic hormonaux possibles, injections nécessaires |
| Comprimés | Facile à prendre | Variabilité absorption, surveillance foie |
| Implants | Durée longue (4-6 mois) | Pose chirurgicale, peu utilisé en France |
Le choix dépend de vos préférences, du coût, et de votre mode de vie. Le traitement fonctionne à long terme, tant qu’il est bien toléré et contrôlé.
Efficacité et résultats du traitement hormonal
Les effets du THS apparaissent progressivement. Voici ce que vivent la majorité des hommes :
- 3 à 6 semaines : meilleure énergie, libido retrouvée.
- 1 à 3 mois : érections plus fiables.
- 3 à 6 mois : prise de muscle, perte de graisse.
- 6 à 12 mois : meilleure densité osseuse.
Les études montrent une amélioration des symptômes chez 70 à 80 % des patients. Ce n’est pas instantané, mais les résultats sont souvent impressionnants.
Effets secondaires et risques du traitement hormonal
| Effets bénins | Risques sérieux |
|---|---|
| Acné, peau grasse | Polyglobulie (risque thrombose) |
| Irritation cutanée (gel/patch) | Stimulation cancer prostate latent |
| Rétention d’eau | Risque cardiovasculaire augmenté chez sujets fragiles |
| Douleurs injection | Thrombose veineuse rare |
Le THS est efficace, mais il demande un suivi :
- PSA tous les 6 à 12 mois.
- NFS tous les 3 à 6 mois.
- Suivi tension artérielle.
- Bilan lipidique annuel.
- Densité osseuse tous les 2 ans.
Signes d’alerte urgents : douleur thoracique, essoufflement brutal, jambe gonflée et rouge, troubles de la vision.
Faut-il obligatoirement se traiter ? Le choix du patient
Vous n’êtes pas obligé de suivre un traitement. Le plus important, c’est que vous soyez acteur de votre décision.
Voici comment réfléchir :
- Symptômes légers : hygiène de vie = souvent suffisant.
- Symptômes modérés : discussion avec médecin.
- Symptômes sévères + testostérone basse : THS recommandé si pas de contre-indication.
Ne pas traiter est une option totalement valable si vous préférez miser sur la nutrition, le sport et la qualité du sommeil. Le médecin vous accompagnera quoi qu’il arrive.
Approches complémentaires et alternatives
Certains compléments peuvent soutenir votre bien-être, mais ne remplacent pas un traitement si déficit avéré.
- Zinc : si carence.
- Vitamine D : très fréquente en hiver.
- Magnésium : réduit stress.
- Oméga-3 : bon pour le cœur.
- DHEA : controversée, à éviter sans avis médical.
- Plantes (maca, tribulus, fenugrec) : preuves limitées.
Attention : méfiez-vous des “boosters miracles”. Aucun complément ne “guérit” l’andropause.
Hygiène de vie et prévention : les solutions naturelles pour mieux vivre l’andropause
Avant même de penser au traitement hormonal, il existe des actions simples qui améliorent votre énergie, vos performances et votre moral. Et parfois, ça suffit pour retrouver un quotidien plus léger ✨.
Sport et activité physique
Le sport est le meilleur “booster naturel” de testostérone. Il agit sur les muscles, la graisse abdominale, le stress et même le sommeil.
- Musculation 2 à 3 fois par semaine : travail en force, charges progressives.
- HIIT : efforts courts et intenses.
- Cardio modéré : marche rapide, vélo, natation.
Conseil : le squat, le développé couché et le soulevé de terre sont les exercices les plus efficaces pour stimuler la testostérone.
Sommeil réparateur
Une nuit trop courte fait chuter la testostérone jusqu’à 20 % le lendemain. Le sommeil, c’est votre carburant.
- Ciblez 7 à 8 heures par nuit.
- Évitez les écrans 1 heure avant le coucher.
- Gardez une chambre sombre et fraîche.
Alimentation et nutriments clés
Ce que vous mangez influence directement vos hormones. Voici les piliers :
- Protéines : viande blanche, œufs, légumineuses.
- Bonnes graisses : avocat, noix, huile d’olive.
- Zinc : huîtres, bœuf, lentilles.
- Vitamine D : soleil 15 min/jour.
- Magnésium : chocolat noir, amandes.
Gestion du stress
Le cortisol bloque la testostérone. Gérer le stress est donc une priorité.
- Méditation 10 min/jour.
- Respiration lente.
- Marche en plein air.
Perte de poids abdominal
Le gras du ventre transforme la testostérone en œstrogènes. Perdre quelques centimètres peut suffire à relancer votre énergie.
Andropause et vie de couple : comment préserver la relation
L’andropause n’affecte pas seulement votre corps. Elle peut aussi toucher votre couple. Le désir change, le moral se fragilise, et les incompréhensions s’accumulent. Je vous rassure : c’est une période, pas une fatalité ❤️.
Communiquer pour ne pas laisser le silence s’installer
Expliquez ce que vous vivez. Votre partenaire peut être déstabilisée si rien n’est dit. Parler, c’est déjà reprendre le contrôle.
Ne pas réduire la sexualité à la performance
La sexualité reste possible, différente parfois, mais pas moins satisfaisante. La tendresse, le jeu et la complicité prennent une place nouvelle.
Consulter à deux si nécessaire
Un thérapeute de couple ou un sexologue peut vous aider à traverser cette période plus sereinement.
Mythes autour de l’andropause : ce qu’il faut absolument savoir
Beaucoup d’idées reçues circulent. Je les clarifie ici 👇.
- “Tous les hommes vivent l’andropause.” Faux : seuls 10 à 20 % sont réellement touchés.
- “La testostérone disparaît.” Faux : elle baisse, mais ne s’arrête pas.
- “L’andropause rend impuissant.” Faux : le trouble érectile a de multiples causes.
- “Prendre de la testostérone est dangereux.” Faux : le risque existe seulement sans suivi médical.
- “C’est dans la tête.” Faux : c’est un syndrome hormonal réel.
Témoignage : “J’ai retrouvé ma vitalité après 58 ans”
Je vous partage ici le parcours de Paul, 58 ans. Il illustre ce que beaucoup d’hommes vivent en silence.
“À 55 ans, j’ai commencé à sentir un coup de mou. Libido en baisse, fatigue constante, plus envie de rien. Je pensais que c’était le stress. Puis ma relation a commencé à souffrir. Je me sentais moins moi. Mon médecin m’a fait faire un dosage : testostérone basse. J’ai commencé un gel. En 3 mois, j’ai retrouvé mon énergie. J’ai repris le sport, mon moral est revenu. Aujourd’hui, je revis.”
Ce témoignage montre une chose : s’écouter et consulter peut tout changer.
Quand et qui consulter en cas de symptômes d’andropause ?
Consultez si :
- Vous avez plusieurs symptômes depuis plus de 3 mois.
- Votre libido diminue nettement.
- Vous perdez de la force ou de la motivation.
- Votre sommeil se dégrade.
- Votre couple souffre.
Les spécialistes :
- Médecin généraliste.
- Andrologue.
- Urologue.
- Endocrinologue.
FAQ
L’andropause commence à quel âge ?
Les premiers signes apparaissent souvent entre 50 et 60 ans, mais une andropause précoce peut survenir dès 40 ans.
L’andropause est-elle réversible ?
Oui, en grande partie. L’hygiène de vie et le traitement hormonal rééquilibrent les symptômes.
La testostérone augmente-t-elle vraiment la libido ?
Oui. C’est l’une de ses fonctions principales. Quand elle est basse, le désir diminue.
Le traitement hormonal fait-il prendre du poids ?
Non, il a même tendance à augmenter la masse musculaire et réduire la graisse abdominale.
Peut-on avoir des enfants après 50 ans ?
Oui. La fertilité reste présente, même si elle diminue avec l’âge.
L’andropause cause-t-elle la dépression ?
Elle peut provoquer une baisse de moral. Mais une dépression doit être évaluée par un médecin.
L’andropause n’est ni une fatalité ni une faiblesse. C’est une évolution naturelle que beaucoup d’hommes vivent sans oser en parler. Comprendre ce qui change dans votre corps ouvre la porte à des solutions simples, efficaces et personnalisées. Vous n’avez pas à subir. Le soutien, l’information et un suivi adapté peuvent transformer cette période en un nouveau départ ✨.



